Musique et Tambours dans les textes chinois anciens,
Musique et tambours résonnent quand l’esprit du cœur, le Shen, est en harmonie avec les esprits des autres organes, alors le coeur connaît la joie et l’allégresse. Hun/âme psychique/foie, Po/l’âme corporelle/poumons, Yi/idée/Rate, Zhi/détermination/Rein, … quand les esprits de nos organes sont à l’équilibre, alors leur resplendissement en procède dans la conscience et le discernement où resplendit le Shen.
L’allégresse et la joie émanent de l’activité d’un cœur qui bat régulièrement. La joie touche à l’unité profonde du cœur vide et à sa musique ordonnée, calme et lente, communion avec l’univers. L’allégresse est davantage en lien avec la circulation de l’énergie et du sang. Elle est vivacité, rapidité et légèreté, comme la main qui frappe le tambour dans laquelle la vitalité exulte, mouvement d’expansion, d’extériorisation. Allier l’allégresse et la joie, c’est témoigner de la joie de vivre.
* * *
Et pour le plaisir, ce que les textes anciens en médecine traditionnelle chinoise disent également du cœur :
« Le cœur est le monarque duquel proviennent les esprits. Si le monarque est brillant, les fonctionnaires au-dessous de lui se sentiront en sécurité, quand ce principe sera appliqué à nourrir la vie, on appréciera la longévité sans risque pour la santé ; si le même principe est appliqué à régler le monde, le monde sera en grande prospérité. Mais si le monarque n’est pas brillant, les 12 fonctionnaires (les 12 méridiens) seront en danger, avec pour résultat que les passages seront obstrués ce qui endommagera grandement le corps. Quand ce principe est appliqué aux nutriments de vie, on souffrira de risque pour la santé et quand il est appliqué à la règle du monde, cela causera de grands désastres. » Suwen 8
Comments